Zoom sur les performances de la gestion active

Chaque année, la société Morningstar sort le baromètre de la gestion Active/Passive qui compare les performances des fonds actifs à celles des fonds passifs dans diverses catégories de placement (actions, obligations, etc.) en Europe.

Il s’appuie sur une base de 29 500 fonds prenant en compte la performance nette (c’est à dire après frais) et la classe d’actifs dans lequel le fonds est investi. Afin de permettre la comparaison avec les fonds passifs, l’étude se base sur une approche de type buy-and-hold. En d’autres termes, cela revient à acheter les deux fonds et conserver la position sur toute la période sans effectuer de mouvements.

Le constat général

  • Les fonds actifs peinent à battre les fonds passifs, surtout dans les marchés actions développés et les grandes capitalisations.
  • Sur 10 ans, seulement 14,2 % des fonds actions actifs surpassent leurs homologues passifs.
  • Les taux de succès sont légèrement plus élevés pour les petites et moyennes capitalisations.

Classe d’actif : les Actions

Le taux de succès sur 1 an des fonds actifs en actions est de seulement 29,1 %, en légère hausse par rapport à 2023. Autrement dit, lorsque vous choisissez un fonds actifs investi majoritairement en actions, ce dernier a moins d’une chance sur trois, lors de la première année, de faire mieux que si vous aviez investi dans l’ETF répliquant son indice de référence.

Chez IAM, nous vous accompagnons dans la durée, sur des sujets d’épargne, avec des horizons d’investissement souvent long. Nous sommes donc naturellement plus soucieux encore lorsque nous constatons que sur 10 ans, investir dans les classes d’actifs suivantes ne vous permet que très rarement d’obtenir des résultats satisfaisants. En effet :

  • pour les Actions grandes capitalisations US : 3,5 % seulement des fonds actifs ont battu les passifs.
  • pour les Actions petites capitalisations US : 33,3 % seulement des fonds actifs ont battu les passifs.
  • les Actions Grandes capitalisations Zone euro : 5,3 % seulement des fonds actifs ont battu les passifs.

Ces résultats sont sans appel et sont très largement en faveur de la gestion passive. C’est exactement ce constat que nous avons fait il y a plus de 10 ans et qui se retrouve dans vos portefeuilles chez IAM.

Classe d’actif : les Obligations

Les fonds actifs obligataires ont eu une performance supérieure à celle de leurs pairs en 2024, avec un taux de succès moyen sur 1 an de 53,5 %.

Toutefois, nous retrouvons un résultat similaire aux Actions sur un horizon de placement de 10 ans, avec un taux de succès de seulement 26 % pour les fonds obligataires actifs face à leurs homologues passifs.

Les facteurs d’échec des fonds actifs

Nous ne cessons de la rappeler, mais parmi les facteurs d’échec principaux, nous retrouvons :

  • Les frais plus élevés,
  • La sélection de titres devenue peu performante,
  • Le taux de survie faible : beaucoup de fonds actifs disparaissent à cause de performances insuffisantes.

En conclusion

  • Les fonds passifs dominent sur le long terme, en particulier dans les marchés liquides et fortement suivis (comme les grandes capitalisations US).
  • Les fonds actifs conservent un avantage potentiel dans certains segments, comme les marchés émergents, les petites capitalisations ou les secteurs de niche.
  • L’étude renforce l’idée que les frais bas et la diversification systématique des fonds passifs en font une option difficile à battre.

L’utilisation étendue et le choix des produits passifs n’est pour autant pas chose aisée. Chez IAM Financial Partners, nous effectuons une veille quotidienne permettant de toujours choisir le meilleur produit. De plus, nous accordons une attention particulière à la réduction des frais liés à vos investissements. Cette maîtrise des coûts est essentielle pour préserver la performance, en particulier sur un horizon de placement long. Notre efficacité opérationnelle et notre indépendance nous permettent de vous proposer une solution d’épargne à 1 % par an (sans droits d’entrée ni frais d’arbitrages) – un taux nettement inférieur aux 3,6 % prélevés en moyenne par les acteurs traditionnels.